Prévention des IST infections sexuellement transmissibles | PHARMACIE JEAN DANNEL Aller au contenu principal
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Prévention des IST infections sexuellement transmissibles

Les infections sexuellement transmissibles ou IST (autrefois appelées maladies sexuellement transmissibles MST) sont dues à des virus, des bactéries, des parasites ou des champignons principalement transmises au cours des relations sexuelles. La plus connue est le sida, mais il en existe une trentaine d'autres et c'est pourquoi l'usage du préservatif doit être systématique. En France, leur fréquence est en augmentation sauf pour le VIH dont le nombre annuel de découvertes de séropositivité est stable depuis 2007.

Les 8 infections sexuellement transmissibles les plus fréquentes

Les infections bactériennes ou parasitaires :

  • La syphilis
  • la gnorrhée
  • la chlamydiose 
  • la trichomonas

Ces 4 infections peuvent être guéries lorsqu'elles sont diagnostiquées

Les infections virales : 

  • l'hépatite B
  • l'herpès génital
  • Le VIH
  • Le papillomavirus (VPH)

Ces infections sont plus difficiles voire impossible à guérir pour certaines. Les symptômes peuvent néanmoins être atténués.

 

 

L'importance d'une protection systématique

 L'infection à Chlamydia  peut provoquer l'infection des trompes chez la femme et donc une stérilité si elle n'est pas soignée à temps. L'infection par le virus de l'hépatite B peut, elle,  entraîner à terme une cirrhose ou un cancer du foie, D'où l'importance de bien se protéger !

Dans l’idéal, deux nouveaux partenaires doivent se protéger à chaque rapport, y compris la première fois (rien ne dit que c’est aussi la première fois pour l’autre).
Lorsque la relation perdure, n'hésitez pas à faire un test du Sida, en cas de résultat négatif vous pourrez alors envisager l'abadon du préservatif sous réserve de fidélité (ou de rapport extra conjugal protégé).

Les erreurs à ne pas commettre avec le préservatif

-  En voyage : Hors de l’Union européenne, ne partez pas les mains dans les poches, mais faites vos stocks de préservatifs (marquage CE), c’est plus sûr ! Il est conseillé de vérifier leur date de péremption. Le latex étant sensible à la chaleur, il est recommandé de ne pas conserver ses préservatifs au chaud ou au soleil sous peine d’altération. Et pour les allergiques au latex, il existe des préservatifs «sans» (chez votre pharmacien).

- Avec un nouveau partenaire : Lorsque l’homme ne prend pas l’initiative d’en mettre un, certaines femmes n’osent pas en parler de peur de paraître soupçonneuses. Il y a pourtant moyen de positiver son usage en disant que «c’est pour qu’il n’y ait aucune arrière-pensée» ou «à titre de contraception». Et si vraiment en parler est trop dur, les femmes peuvent recourir au préservatif féminin, à mettre deux heures avant un rapport.

- Au moment de l’utiliser : Il peut se déchirer si vous plantez vos ongles en retirant l’emballage. Il est recommandé de pincer le réservoir pour retirer une éventuelle bulle d’air, sous peine de voir le préservatif craquer. Enduire le préservatif d’un corps gras ou de vaseline le rend poreux et inefficace. Il est conseillé d’utiliser uniquement du gel lubrifiant intime à base d’eau qui est vendu dans votre pharmacie, si le besoin s’en fait sentir.

Enfin, n’attendez pas la fin de l’érection pour le retirer.

Que faire après un rapport à risque élevé de VIH ?

En cas de rapport à risque avec une personne séropositive, par exemple parce que le préservatif a craqué, il est désormais possible de diminuer ce risque, à condition de réagir très vite (idéalement dans les quatre heures) et de prendre un traitement post exposition ou TPE qui permet de limiter de manière importante la transmission du VIH. En pratique, il faut se rendre aux urgences de l'hôpital le plus proche pour se faire traiter rapidement, quelle que soit l'heure et le jour et sans perdre de temps.

Zoom sur le Papillomavirus

Le Human Papillomavirus ou HPV s’attrape au cours d’un rapport sexuel, mais au moment de la contamination, il n’y a souvent aucun symptôme susceptible d’alerter. 

Certaines souches sont pourtant responsables du cancer du col de l'utérus. Un vaccin a été développé pour lutter contre ces souches,  il est recommandé chez les jeunes filles entre 11 et 14 ans avant leurs premiers rapports sexuels. Deux injections de 6 à 13 mois d’intervalle sont nécessaires.

Depuis le 1er janvier 2021 ce vaccin est également recommandé aux jeunes garçons, car les hommes sont touchés à 25% par les cancers liés au Papillomavirus (notamment le cancer de l'anus).

Parlez-en à votre pharmacien et à votre médecin.